Des rouges, des buts et un nul pas si nul (2-2)

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Gillet égalise de la tête à la 85e minute. Anderlecht est à 9 contre 10 depuis les exclusions de Jovanovic et Biglia. Côté rouge, c'est Vainqueur qui a quitté le terrain

BRUXELLES John van den Brom et Mircea Rednic ont été des coaches plutôt gâtés ces derniers temps : ils ont eu les transferts qu’ils voulaient. Au Sporting, van den Brom semble recevoir davantage de cadeaux que n’en avait un certain… Ariël Jacobs, qui aurait sans doute fait des meilleurs résultats avec les transferts qu’il avait demandés pour ces deux dernières saisons…

Frenky Vercauteren : “Mais c’est pareil pour tout le monde ! à Genk, si je savais que j’allais garder certains joueurs, je serais sans doute resté. Même constat pour mon époque anderlechtoise.”
Dominique D’Onofrio : “Un coach doit s’y faire. Au Standard, j’ai connu des préparations avec quinze joueurs disponibles, dont six jeunes…”

Vercauteren : “Moi, à la reprise avec Genk, je n’avais que douze joueurs, dont huit qui me disaient : coach, moi, je ne veux pas rester !”

D’Onofrio : “Mais au Standard, cela ne m’inquiétait pas, car je savais que la direction travaillait en amont. Les transferts finissaient par arriver. Parfois même en hiver. Je prendrai l’exemple d’il y a deux saisons, j’avais dit à Conceição que ce serait compliqué de se qualifier pour les playoffs 1. J’avais raison. Ce groupe était le plus facile que j’avais jamais dirigé… Il manquait donc un peu de personnalités. En janvier, Van Damme et Kanu ont débarqué et ils ont apporté de l’expérience et de l’équilibre. À partir de là, on avait l’impression que plus rien ne pouvait nous arriver. Faire 26 sur 30 en playoffs, je ne suis pas sûr que quelqu’un va le refaire !”

Kanu et Van Damme sont les deux derniers rescapés de votre époque…

D’Onofrio : “Avec Opare, dont je ne comprends pas trop la situation. En moins de deux ans, presque toute l’équipe a changé.”

Vercauteren : “Pareil pour moi à Genk ! Regarde les photos d’équipe. Des gars qui restent dix ans comme Munaron ou moi, c’est devenu rare. De mon époque anderlechtoise, il reste tout de même encore Biglia, Deschacht et Proto.”

N’est-ce pas attristant de voir que la plupart des joueurs restent si peu de temps ?

Vercauteren : “Les clubs ne s’en plaignent pas : cela les fait aussi vivre…”

D’Onofrio : “Un club doit en effet avoir une stratégie et s’y tenir. Dans cette optique, je regrette le départ de Réginal Goreux. Je le connais depuis qu’il est haut comme trois pommes. C’est un Liégeois du cru qui est très important dans un vestiaire. Il méritait que le Standard fasse un effort pour lui.”

Vercauteren : “Tout dépend aussi de la durée du contrat. Le foot d’aujourd’hui, c’est aussi ça…”


source:dhnet