Comme trop souvent, le Standard joue bien avant la pause et se fait peur après
Le Standard joue beaucoup mieux depuis l’arrivée de Mircea Rednic fin octobre. Mais force est de constater que les Rouches tiennent rarement 90 minutes : souvent, ils dominent la première mi-temps avant de baisser le rythme après la pause. Cela a été le cas au Cercle, samedi. Comme contre le Lierse (3-0), à Waasland-Beveren (0-2), à Zulte Waregem (0-0), à Lokeren (2-1)...
Si parfois les Liégeois peuvent se permettre de lever le pied car ils ont fait le break en 45 minutes, il arrive souvent que leur baisse de régime risque de se retourner contre eux : cela a été le cas à Anderlecht, cela aurait pu être le cas samedi.
“On n’aurait rien eu à dire si on avait pris un but en deuxième mi-temps”, admet Mircea Rednic, avant de s’interroger… et d’apporter des éléments de réponse. “Pourquoi avons-nous peur de continuer à jouer ? Mon équipe est jeune et manque d’expérience. Elle ne sait pas encore gérer. Pour ne pas laisser le Cercle revenir dans le match, il fallait continuer à faire circuler le ballon, continuer à jouer simple. Là, on a trop reculé en perte de balle et on a fait les mauvais choix en possession de balle. Contre un autre adversaire que le Cercle, cela peut se payer cash.”
Le Standard ne peut-il pas tenir le pressing, exigeant sur le plan physique, durant nonante minutes ? “On l’a déjà fait donc on en est capable. Mais là on restait sur un revers à domicile contre Mons. On s’était habitué au succès, on restait sur un bon match à Anderlecht. Cette défaite a laissé des traces. C’était donc important de prendre les trois points. Mission accomplie, même si on n’a joué qu’une mi-temps.”
De leur côté, les joueurs n’arrivent pas à expliquer pourquoi ils ne parviennent pas à se mettre à l’abri plus tôt dans la rencontre.
“Je ne comprends pas pourquoi on recule ainsi après la pause. Le pressing n’est plus assuré et l’adversaire prend du terrain”, précise Paul-José Mpoku. “Pourtant, à la pause, l’entraîneur nous a demandé de ne pas reculer et de faire comme si le score était de 0-0. Nous avons encore du boulot de ce côté-là.”
Laurent Ciman tenait le même discours. “On doit toujours planter un deuxième but mais au lieu de ça, on laisse le Cercle reprendre espoir. Pourquoi se faire peur comme ça ? Je n’ai pas la réponse. Il va falloir travailler pour y remédier.”
Face à Genk, les Rouches auront tout intérêt à ne pas commettre la même erreur.
“Si nous menons contre les Limbourgeois, nous devrons les tuer plus vite pour être à l’abri”, conclut Laurent Ciman.
Avec Mircea Rednic, les Liégeois dominent souvent leurs adversaires cette saison avant de laisser ceux-ci revenir dans le match
source:dhnet
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