[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le 19 février 2012, le préparateur physique du Standard était victime d’un infarctus lors d’une promenade à vélo
Sclessin a déjà respecté une minute de silence en sa mémoire à la 51e minute du match contre Mons. Mais c’est bien le 19 février 2012, il y a un an aujourd’hui donc, que Guy Namurois nous quittait, victime d’un infarctus lors d’une promenade à vélo. Il n’avait que 51 ans et laissait derrière lui une épouse et deux enfants. Hommage.
“C’était un dimanche, on jouait le soir à Zulte Waregem”, se souvient Stéphane Hodeige, le chauffeur du car du Standard et ami de longue date de Guy Namurois. “J’ai été le premier à apprendre la tragique nouvelle. C’est la sœur de sa belle-sœur qui m’a appelé. J’ai appelé Pierre François (NdlR : ex-directeur général) et Sacha Feytongs (NdlR : responsable administratif de l’Académie), qui venaient d’être mis au courant également. Ils ont contacté Jean-François de Sart, qui était présent à Waregem. C’est lui qui a annoncé le décès de Guy aux joueurs après le match. Nous étions tous anéantis...”
Jean-François de Sart, en larmes, s’était chargé de rendre hommage à son ami. Mais les joueurs, eux, avaient préféré contenir leur peine dans le silence. Mbaye Leye, qui était passé du Standard à Zulte Waregem en fin de mercato, lui, avait tenu à saluer la mémoire de son ex-préparateur physique.
“Très affecté, Mbaye avait demandé à ses coéquipiers de ne pas fêter la victoire. Il était très reconnaissant envers Guy, qui s’occupait de chaque joueur avec la même attention, quelle que soit la situation du joueur. Joueur clé du noyau ou joueur sur le départ, peu importait, il faisait tout pour qu’il soit au top. Les joueurs appréciaient Guy car ils étaient conscients qu’ils lui devaient énormément”, poursuit Stéphane Hodeige.
Guy Namurois , qui a donné son nom à la salle de fitness des pros à l’Académie, n’était pas apprécié que pour son excellent travail mais aussi pour ses qualités humaines.
“On pouvait discuter de tout avec lui, il avait toujours les mots justes, un avis avisé. Il savait relativiser les choses. Il était toujours là pour venir en aide à ceux qui en avait besoin. On pense encore souvent à lui. Il nous manque”, conclut le chauffeur officiel des Rouches.
Sclessin a déjà rendu hommage à Guy Namurois en respectant une minute de silence contre Mons.
source:dhnet