[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] John van den Brom veut même garder Proto au but : “Ce onze est en confiance”
ANDERLECHT Never change a winning team.
Voilà la devise de John van den Brom avant le déplacement à Gand. Même pour un match aller en Coupe, il garde sa meilleure équipe.
“Je n’appliquerai certainement pas de tournante”, dit-il. “Tout le monde veut jouer, ils demandent tous de ne pas les épargner : c’est un compliment pour un coach. On gagne, on a la pleine confiance, donc je garde ma même équipe.”
C’était devenu une tradition à Anderlecht que le gardien n°2 – cette saison-ci, c’est Thomas Kaminski – joue en Coupe. Jusqu’à présent, c’était le cas face à Boussu Dour et à Malines. “Je compte changer le moins possible mon équipe”, dévoile le Néerlandais. “Et le moins possible, cela signifie presque rien. Voilà, vous avez ma réponse.” En d’autres mots : Proto sera au but.
Un match aller en Coupe, cela pourrait être une raison de lever le pied. “Vous me connaissez : je veux tout gagner”, précise vdB . “Aussi ce match-ci. On va essayer de forcer un résultat qui nous permet de forcer la qualification après le match aller. Je n’aime pas faire des cadeaux aux autres. Et quand je lis les commentaires de mes joueurs, ils partagent mon avis à ce sujet.”
L’adversaire de ce soir est en pleine crise. Gand reste sur un 2 sur 21. “Cela ne me préoccupe pas” , explique vdB . “Je ne m’occupe pas de l’adversaire.”
Même pas quand son entraîneur s’appelle Bob Peeters, un ex-coéquipier de van den Brom à Vitesse, en 2000 ? “Non, je ne compatis pas avec lui. Je trouve Bob un type formidable, et il le sait. Mais je ne sais pas lui donner un coup de main. Il devra résoudre ses problèmes lui-même.”
Physiquement, les trois matches par semaine ne perturbent pas les Anderlechtois. À Bruges, Garrido doit faire tourner son effectif pour ne pas brûler ses joueurs. “Ce ne sont pas mes affaires, mais je ne comprends pas ça” , dit van den Brom. “Cela signifie que leur condition de base n’est pas bonne. Cela me surprend, mais c’est à eux de résoudre leur problème. Moi, je suis entraîneur d’Anderlecht et fier de l’être. Surtout quand j’entends nos supporters scander mon nom. Je suis un être humain, donc ça me touche. C’est la preuve qu’on fournit du bon travail.”
source:dhnet