“UNE 3E MI-TEMPS DÉLICATE…”

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Avant de partir pour de brèves vacances, l’entraîneur a négocié avec son président

Quand, sur un ultime sourire, il a pris congé de la presse, hier en début de soirée, Mircea Rednic pressentait qu’il n’irait pas se coucher très tôt : “J’ai encore un match à jouer : une troisième mi-temps avec le président. Nous allons évaluer le noyau et jeter les bases de la reprise. Tout ne coulera peut-être pas de source parce que le président ne me laisse pas beaucoup de temps de réflexion”, plaisanta l’entraîneur.

Perfectionniste dans l’âme, Mircea Rednic avoue : “On est revenu dans le Top 6, on s’y ancre de plus en plus, mais ce n’est pas une raison de planer. Il reste beaucoup de détails à améliorer car, pour un club comme le Standard, ce n’est pas une performance de se qualifier pour le Top 6.”

Face à son président , l’entraîneur va devoir trancher. Il va devoir évincer des éléments sans parfois posséder tous les critères d’évaluation requis pour opérer ses choix.

Il le reconnaît et même le déplore : “Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour procéder à des essais. Un entraîneur est jugé sur ses résultats. Je l’assume : quand on perd, c’est parce que mes options sont mauvaises. Comme mon équipe tournait bien, je n’ai jugé opportun de ménager des examens de probation à quelques joueurs qui auraient peut-être mérité de recevoir une chance. Biton et Ogunjimi, par exemple, ne nous accompagneront pas en stage. Je n’affirme pas de manière péremptoire que leurs qualités sont en cause. J’observe simplement qu’ils n’ont guère joué sous Ron Jans et qu’ils ont également été très peu alignés quand j’ai pris le relais de mon collègue.”



“Le président et moi-même allons évaluer le noyau et jeter les bases de la reprise”, confie Rednic



source:dhnet