[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En 2012, Imoh Ezekiel a connu une trajectoire fulgurante dont rêvent tous les jeunes footballeurs
LIEGE En débarquant à Sclessin le 31 janvier 2012, Imoh Ezekiel ne se doutait certainement pas que onze mois plus tard, il serait la coqueluche du public liégeois.
Barré par le duo Tchite-Cyriac, le Nigérian a fait ses armes en U21. Sous les ordres de José Jeunechamps, Imoh Ezekiel surprend et marque comme il respire. À son arrivée, la direction liégeoise présentait Ezekiel comme un pari sur l’avenir, un joueur en devenir.
Force est de constater qu’elle ne s’était pas trompée. Ses bonnes prestations en U21 ne passent pas inaperçues aux yeux du staff de l’équipe première qui décide, rapidement, de l’intégrer au noyau pro. La belle histoire en rouche d’Ezekiel pouvait commencer.
Après un but en playoffs 1 la saison dernière, Imoh Ezekiel a profité des départs de Tchite et de Cyriac pour s’imposer dans le onze de base de Ron Jans tout d’abord et de Mircea Rednic ensuite. Aujourd’hui, avec ses douze buts en championnat, Ezekiel est passé du statut de grand espoir à celui d’attaquant numéro un au Standard. Incontestablement, 2012 restera un grand cru pour le petit Nigérian d’un mètre septante. “Je dirais que 2012 est la plus belle année de ma vie. Tout a changé pour moi. J’ai réussi en Europe, mes conditions de vie sont bien meilleures ici qu’elles ne l’étaient au Nigeria.
Très croyant, Imoh Ezekiel s’en est toujours remis à Dieu depuis qu’il est arrivé en Europe. Aujourd’hui, ses vœux sont exaucés puisqu’il est incontournable au Standard et qu’il vient de resigner un nouveau contrat. “Je m’attendais à réussir un jour en Europe mais certainement pas aussi rapidement. Je ne remercierai jamais assez Dieu pour tout cela.”
Loin d’être ingrat, le Nigérian tient également à associer plusieurs personnes à sa réussite en 2012. “Je remercie évidemment mes conseillers MM. Ahmetaj et Saggese mais aussi le président de mon ancien club, Monsieur Liameed. Sans lui, je ne serais pas ici aujourd’hui. C’est un second père pour moi.”
Pourtant, tout ceci a failli ne jamais arriver. Après son premier entraînement, Ezekiel était terrifié. “Je voulais rentrer au Nigeria. Je me suis dit que c’était trop dur et que l’Europe, ce n’était pas pour moi. Après, je me suis ressaisi et j’ai bossé.”
Si 2012 a été une année fantastique, Imoh Ezekiel en attend tout autant pour 2013. “Mon rêve ? Gagner un titre avec le Standard et peut-être devenir le meilleur buteur, mais ce sera difficile.
source:dhnet