[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pour le préparateur physique, les Rouches ont répondu présents physiquement avant la trêve
Préparateur physique du Standard depuis le décès de Guy Namurois, dont il a été “l’élève”, Carlos Rodriguez a un rôle important à jouer en Turquie.
“L’idée de la préparation hivernale est de revoir les gammes comme lors d’une préparation d’avant-saison. Mais au lieu de le faire sur six semaines, on doit le faire sur 15 jours. Et sans que les joueurs aient pu bénéficier d’une période de repos suffisante. La charge de travail sera importante, mais le but n’est pas d’être au top pour la reprise du championnat mais pour les playoffs”, rappelle Carlos Rodriguez. “Les tests effectués avant de partir permettent de voir si un joueur est en forme ou proche d’un état de fatigue et d’individualiser les programmes. Comparé aux résultats des tests obtenus en début de saison, le bilan est relativement satisfaisant.”
Quid des nouveaux, des revenants et des joueurs qui reviennent de blessure ?
“Cissé et Opare débuteront directement avec le groupe, personne ne sera en individuel. Les tests de Reza sont bons. Bolat est au même niveau que lors de ses précédents tests, sachant qu’il n’avait pas pu les passer cet été vu sa blessure.”
Avec Mircea Rednic, l’approche est fort différente que celle de Ron Jans.
“Avec Ron Jans, on travaillait beaucoup avec ballon. Cela peut suffire pour un maintien en cours de saison – ce sera d’ailleurs le cas ici en Turquie – mais pas en préparation estivale. J’aurais pu être frustré si nous avions eu des problèmes physiques, mais cela n’a pas été le cas. Nous avons un logiciel qui nous permet de voir les déplacements des joueurs en match. À part lors du premier match, nous avons chaque fois été supérieurs aux équipes que nous avons affrontées en termes de volume de jeu et d’intensité.”
Carlos Rodriguez écarte donc les critiques par rapport à la préparation physique choisie par Ron Jans.
“Si le physique n’est pas là, on ne sait pas le récupérer en trois jours, comme on peut le faire pour la tactique. Certains disent que nous n’avons jamais fait de muscu, c’est faux. Nous en avons peut-être fait moins, mais il n’est pas prouvé qu’une force supérieure permet d’être meilleur en foot, où c’est davantage la capacité à répéter des efforts qui compte. Mais les joueurs qui avaient des lacunes ont eu des séances individuelles supplémentaires pour compenser. Le fait qu’on baisse de régime en deuxième mi-temps ? C’est comme un marathon : si tu démarres en trombe, tu ne gagnes pas souvent. Si tu presses et que l’équipe en face attend, c’est logique d’être moins frais. Mais je constate que sur les derniers matches, on a rarement encaissé dans le dernier quart d’heure et on a vu des sprints de 80 m en fin de match.”
source:dhnet