[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Après avoir joué le 1er tour à Saint-Trond, Reza profite du stage pour prendre ses marques au Standard
Il n’y a qu’un seul nouveau visage dans le groupe du Standard présent en stage en Turquie : Reza Ghoochannejhad. Mais la présence de l’attaquant iranien venu de Saint-Trond est tout sauf une surprise : sa venue chez les Rouches début janvier était programmée depuis fin août.
“Je ne rejoins le Standard que maintenant car l’accord n’est tombé qu’un ou deux jours avant la fin du mercato estival et le président, M. Duchâtelet, m’a demandé d’aider Saint-Trond la première partie de saison. C’est aussi son club. J’ai accepté, même si un joueur a toujours envie de jouer au plus haut niveau, c’est-à-dire en D1”, explique Reza, 25 ans. “Le Standard est un grand club, je suis content d’être enfin ici. Le stage, c’est l’idéal pour pouvoir faire connaissance avec mes nouveaux coéquipiers, sur le terrain et en dehors. J’ai fait la connaissance de l’entraîneur vendredi, mais on n’a pas encore vraiment discuté.”
Lokeren vous voulait aussi l’été dernier. Pourquoi avoir choisi le Standard ?
“C’est le choix du cœur. Le Standard est un grand club, avec des bons joueurs, de superbes installations, un stade avec une super ambiance.”
Est-ce aussi parce que vous appartenez en partie à Roland Duchâtelet ? “Il faut lui demander… Mais on ne peut pas nier qu’il a joué un rôle.”
Vous avez été critiqué lors du premier tour avec Saint-Trond, en D2.
“Certains ont dit que je levais le pied parce que je savais que j’allais venir au Standard. Mais c’est faux. Tout le monde connaissait la situation et regardait ce qui se passait avec une loupe déformante : tout ce qui me concernait était amplifié. Si j’avais été mauvais ou si j’avais été une pomme pourrie, je n’aurais pas joué jusqu’au dernier match. J’adore jouer et je me serais rendu un mauvais service en ne jouant pas à 100 %. Je ne voulais pas donner un mauvais signal à mon nouvel employeur et je voulais arriver ici en étant au top.”
Vous n’avez pas toujours été titulaire.
“Je n’ai pas eu de gros problème avec le coach, Guido Brepoels. Mais il n’était pas content de savoir qu’il allait perdre un de ses meilleurs joueurs en janvier. Et il était logique qu’il aligne des joueurs sur lesquels il allait encore pouvoir compter pour la deuxième partie de saison. J’ai aussi dû faire des voyages pour les matches internationaux avec l’Iran. C’était compliqué. Mais c’est un chapitre clos, un autre s’ouvre.”
Au Standard, les deux jeunes cartonnent en attaque. Et on parle encore de l’arrivée d’un autre attaquant, expérimenté.
“Je n’ai pas peur de la concurrence, à moi de montrer ce que je peux apporter et je laisse au coach le soin de faire ses choix. Je ne me demande pas si je serai titulaire, si je suis complémentaire avec tel ou tel joueur, etc. Tout ce que je veux, c’est devenir meilleur et mettre mes qualités au service de l’équipe.”
Lorsque vous avez signé, il y avait un coach néerlandais en place. Cela a-t-il joué ?
“Il est vrai que, même si je suis né en Iran (à Mashhad), j’ai grandi et j’ai été formé aux Pays-Bas. Mais un footballeur ne peut pas lier son sort à un entraîneur et je ne suis pas spécialement un adepte de la philosophie néerlandaise. Aux Pays-Bas, ils disent parfois : “On a perdu mais on a eu 70 % de possession de balle.” Moi, je préfère mal jouer et voler trois points…”
Que peut viser le Standard cette saison ?
“Le Standard est un grand club, avec de bons joueurs, une super ambiance, des superbes infrastructures, mais je ne veux pas tirer de plan sur la comète. Il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu. On prendra match par match, la priorité étant d’atteindre les playoffs 1. Après, tout peut arriver.”
Reza Ghoochannejhad a, enfin, rejoint le Standard après avoir aidé Saint-Trond la première partie de saison.
source:dhnet
Lun 7 Jan - 8:28