Un ou plusieurs matchs à huis clos pour le Standard?

Alexandre Boucaut aurait-il dû arrêter définitivement la rencontre entre le Standard et Anderlecht? C'est en tout cas l'avis de bon nombre d'acteurs et d'observateurs de la rencontre. Récidiviste en la matière, le Standard s'expose à une lourde sanction de la part de l'Union belge. En effet, des incidents similaires s'étaient déjà déroulés à Gand et à Charleroi en 2010-2011. A l'époque, le parquet de l'UB avait exigé un ou plusieurs matchs à huis clos en cas de récidive. Au vu des incidents d'hier, on voit mal comment la Fédération pourrait laisser cet épisode lamentable impuni.

Même si la direction d'Anderlecht n'a pas encore porté plainte, on sent que la colère anderlechtoise est immense, et on les comprend. "L'arbitre aurait dû prendre ses responsabilités et stopper la rencontre", a pesté Kouyaté à l'issue du match.

Deschacht: "On a été déstabilisés par les évènements"
Assailli de fumigènes dans son grand rectangle, Silvio Proto a manifesté à plus d'une reprise son ras-le-bol au cours de la rencontre. En revanche, le gardien des Mauves ne s'est pas exprimé sur le sujet après le match. "Désolé, mais la police m'a demandé de rejoindre immédiatement le bus pour des raisons de sécurité", s'est-il contenté de dire aux journalistes. "Nous avons clairement été déstabilisés par les évènements", a déploré Olivier Deschacht de son côté.

Pour Roland Duchâtelet, la coupe est pleine aussi. Le président du Standard a d'ores et déjà annoncé qu'il traquerait les fauteurs de trouble et qu'ils seraient sanctionnés d'une interdiction de stade. Jean-François De Sart a abondé en ce sens. "Nous allons voir avec les services de sécurité comment se fait-il que des personnes aient pu entrer avec des feux de bengale, mais aussi comment nous pouvons éviter cela à l'avenir", a-t-il réagi.

Source : 7sur7.be