[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Malgré son match dimanche, il est de plus en plus proche d’un départ à Grozny
ANDERLECHT Il fut l’homme du match, dimanche, au Freethiel. Sans lui (et sans Mbokani), Anderlecht n’aurait certainement pas pris les trois points contre Waasland-Beveren. Cet homme, c’est Kanu et il est sur le départ pour la Tchétchénie et son club-phare du Terek Grozny (D1 russe).
L’excellente prestation du Brésilien dimanche ne va rien changer à la situation. Même s’il est resté très prudent sur la question dimanche devant les journalistes, John van den Brom a déjà donné son accord à la direction pour la vente de Kanu. L’entraîneur néerlandais le trouve trop irrégulier et il ne le considère pas comme un titulaire à part entière. Vendredi, contre Charleroi, Kanu sera d’ailleurs plus que probablement sur le banc vu le retour de suspension de Lucas Biglia.
Le joueur de 25 ans pourrait cependant être parti avant la réception des Zèbres. Même si les discussions entre le Terek Grozny et le Sporting n’ont pas énormément avancé hier vu les quelques jours de congé qu’Herman Van Holsbeeck s’est accordés en ce début de semaine, les positions des deux clubs ne sont plus très éloignées. Anderlecht aimerait obtenir 3 millions pour Kanu tandis que le Terek estime plutôt le joueur à 2,5 millions.
Une différence qui ne devrait pas être un gros obstacle au transfert. La direction anderlechtoise est contente, en temps de crise, de pouvoir toucher une telle somme alors que Kanu n’a plus que dix-huit mois de contrat au Parc Astrid.
Commençant à connaître la manière de fonctionner des clubs russes, Herman Van Holsbeeck veut boucler le dossier au plus vite. À l’Est, plusieurs pistes sont lancées en même temps pour n’en faire aboutir qu’une seule. Kanu est le premier choix de Grozny, mais les Tchétchènes pourraient vite retomber sur leurs pattes en cas de souci.
Une fois l’accord entre les clubs trouvé, Kanu devra encore s’entendre avec la direction russe pour son salaire, mais cela ne devrait être qu’une formalité, même si le Terek Grozny compte un peu plus ses sous qu’à l’époque du transfert de Jonathan Legear.
source:dhnet