Le Standard a décidé de laisser Luis Seijas libre de se chercher un autre club. Le Vénézuelien fait le tour des destinations possibles, rappelle avoir eu un contact avec Anderlecht avant de venir au Standard, mais que cette piste n'est plus d'actualité.
Le couperet est tombé et le Standard a signifié à Luis Seijas qu'il pouvait se chercher un nouvel employeur: "La direction me l’a dit juste avant les vacances. J’imagine que c’est la décision de la direction et du coach, mais on ne m’a pas donné d’explication. Je suis déçu, je pense que je méritais plus de crédit cette saison. Mais le foot est injuste, les joueurs le savent et y sont préparés. C’est difficile d’être ici en stage en sachant que je ne fais plus partie des plans. Mais je dois me préparer pour être prêt pour mon nouveau club… ou pour le Standard." déclare le Standarman dans la DH.
Il ne désespère pas de pouvoir retrouver sa place dans l'équipe: "J’ai encore un contrat ici. Donc tout est possible… Si je reste, ce sera difficile mais je me battrai pour ma place. En foot, tout peut changer du jour au lendemain. Une blessure, une suspension… Regardez ce qui s’est passé avec Pocognoli. Aucun joueur ne peut être certain à 100 % d’être titulaire. Il faut toujours travailler, se remettre en question."
Alors, où se situe l'avenir du médian? "Avant de venir au Standard, j’ai eu des contacts avec Anderlecht mais ce n’est pas une option. Cela me semble compliqué de rester en Belgique vu ce que j’ai connu au Standard, avec les supporters, l’ambiance à Sclessin. Ma priorité est de partir à l’étranger et de rester au même niveau par rapport au Standard ou de trouver mieux. Mais je dois jouer davantage si je veux garder ma place en équipe nationale. On est dans une année très importante avec les qualifications pour la Coupe du Monde."
Je ne ferme pas la porte à la Russie, où il y a de très bons clubs, performants sur la scène européenne. Mais je pourrais rallier un autre continent en cas de bonne offre. Je n’exclus pas un retour en Amérique du Sud. Le Golfe ? Il faudrait que l’argent compense les sacrifices que cela impliquerait, sur le plan sportif notamment."
source:rtbf-sports