Au Standard, aucune mesure particulière n’a été prise suite au match allerLIEGE Le 7 octobre 2012, Sclessin s’embrasait à l’occasion de la réception d’Anderlecht. Suite à l’ouverture du score par Jovanovic, les supporters liégeois, mécontents des résultats de l’époque, ont balancé des fumigènes sur la pelouse en direction de Proto, provoquant ainsi l’arrêt de la rencontre. À la suite de ces incidents, les auteurs de ces faits dangereux ont été identifiés et sanctionnés par de longues interdictions de stade. Les Ultras Inferno ont également été privés de déplacements tandis que le Standard écopait d’un huis clos avec sursi.
Ce dimanche, les Ultras Inferno seront bien du voyage à Bruxelles, la sanction ayant été levée il y a plusieurs semaines. “Il n’y a pas de raison d’interdire à nos Ultras d’aller à Anderlecht”, nous confirme Christian Hannon, responsable de la sécurité du Standard. Ce dernier explique également qu’aucune mesure particulière n’a été prise suite aux incidents qui ont émaillé le match aller. “Pas du tout. Nous sommes dans la configuration d’un Anderlecht-Standard classique. Certes, il y a de l’animosité entre les supporters mais nous n’avons pas ressenti un climat hostile suite au match aller. Nous ne sommes pas dans le même cas de figure que celui que nous avons connu lors du déplacement qui a succédé à l’affaire Witsel-Wasyl.”
Le message adressé aux fans rouches est le même que pour les précédents clasicos. “Nous n’avons pas insisté sur le match du mois d’octobre. Nous avons, comme toujours, demandé à nos supporters d’être calmes et de ne pas répondre aux éventuelles provocations.” La semaine dernière, face à Courtrai, les fans, pourtant très mécontents, sont restés calmes.
Leur mécontentement envers la direction était même encore plus important qu’il ne l’était en octobre mais, à part quelques chants, tout s’est bien passé.”
Du côté bruxellois, le message adressé aux fans a été clair. “Lors de la réunion qui s’est déroulée la semaine dernière, nos homologues mauves ont précisé qu’ils avaient averti leurs fans qu’en cas de débordements, des sanctions tomberaient. Cependant, je ne pense pas que les fans anderlechtois soient coutumiers du fait.”
“Un Clasico comme un autre”Du côté d’Anderlecht, on n’a pas pris de mesure particulière avant le clasico de dimanche. “Ce sera un match au sommet comme un autre”, assure Eric Deboeck, le chef des stewards au Sporting. “Cette rencontre face au Standard est toujours plus chaude que les autres pour les supporters mais je ne pense qu’il y aura des actions revanchardes de nos fans par rapport au match aller à Sclessin.”
Comme à chaque fois, les 170 stewards anderlechtois (accompagnés exceptionnellement par une centaine d’étudiants en septième année spécialisation sécurité) auront pour mission de surveiller les supporters. “On tente à chaque fois d’attraper ceux qui amènent des fumigènes mais on n’a pas le droit de faire des fouilles approfondies. Il se peut donc toujours que quelqu’un passe entre les mailles du filet. Contre Genk mercredi, un supporter limbourgeois a réussi à allumer un fumigène dans le stade. Cela lui coûtera 500€ et un an d’interdiction de stade…”
Eric Deboeck ne s’attend en tout cas pas à des actions organisées de la part du public anderlechtois. “Outre les fumigènes, on sera aussi vigilant sur les banderoles que les supporters voudront amener. On vérifiera bien qu’aucune insulte n’est inscrite. On confisquera aussi toutes les écharpes anti-Standard. Au Parc Astrid, on est pro-Anderlecht mais jamais anti-quelque chose.”
Le clasico de dimanche pourrait même être très festif, selon Eric Deboeck. “Je sais que notre bloc d’animation à côté des visiteurs et la Mauve Army prévoient chacun un grand tifo. On m’annonce cela comme superbe et je me réjouis de voir cela.” Ce serait sans aucun doute la meilleure réponse possible de la part des tribunes.
[Source:
DH.be]
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Ven 1 Fév - 14:52