Standard-Liège.be
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Standard-Liège.be


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 le standard retombe 10ans en arrière !!!!

Aller en bas 
AuteurMessage
Marijo

Marijo


Féminin Nombre de messages : 2216
Age : 70
Localisation : Herstal
Emploi/loisirs : ecraser les limaces..trop baveuses..j'adore !!
Humeur : je fais un max pour vous trouver des infos !!!
Date d'inscription : 04/10/2012

le standard retombe 10ans en arrière !!!! Empty
MessageSujet: le standard retombe 10ans en arrière !!!!   le standard retombe 10ans en arrière !!!! Icon_minitimeMar 30 Oct - 3:03

Championnat Le début de saison des Liégeois est catastrophique. Etait-ce prévisible ?

Liège, nouvelle capitale du football belge », cela n’aura duré qu’un temps. Celui de deux titres, 2008 et 2009. Depuis le rachat du Standard par Roland Duchâtelet le 23 juin 2011, le club principautaire est tout simplement revenu dix ans en arrière. Au niveau des résultats, mais aussi de l’ambiance générale au sein du club dont certains membres craignent de plus en plus de travailler pour un ensemble en voie de déliquescence. Et pourtant, les deux situations sont fort différentes car, en 2002, le Standard ne pouvait certainement pas s’appuyer sur les finances (la Ligue des champions mais aussi les rentrées des transferts de Fellaini, Witsel, Defour, Carcela et autre De Camargo), les infrastructures (la superbe Académie Robert Louis-Dreyfus n’était pas encore sortie de terre) et le potentiel joueurs dont dispose aujourd’hui le porte-drapeau du football wallon ! Avec cette question : à qui la faute ?

1Le président. Quand il a décidé de se porter acquéreur du Standard, Roland Duchâtelet pensait sans doute pouvoir diriger ce club comme celui de Saint-Trond auquel, paraît-il, il n’hésite même pas à faire référence pour gérer le club… principautaire. Mais il ignorait tout des Rouches. Il a pensé pouvoir appliquer à Sclessin les recettes qui lui ont permis de réussir dans les affaires. En oubliant un paramètre important : un club de football n’est pas une entreprise comme une autre. Les résultats, la passion sont autant d’éléments à prendre en considération. Sans oublier les relations humaines. Or, il convient de constater que l’ambiance générale, dans tous les secteurs du club, est à la morosité. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur leur avenir en assistant, impuissants, à la déliquescence du matricule 16. Il y a quelques jours, le responsable de la logistique a été remercié. Trop cher ! Etonnant vu le salaire offert à Ron Jans. Le Standard a aussi décidé d’arrêter la collaboration avec l’entreprise Devillers chargée de l’entretien des pelouses à Sclessin et à l’Académie Robert Louis-Dreyfus. La voie ouverte au terrain synthétique rêvé par le président et tellement dénigré par les joueurs ? Un président qui croit encore au Père Noël en déclarant la semaine

dernière dans un quotidien néerlandophone que le Standard pouvait encore jouer le titre… S’il y a eu une levée de boucliers lors des négociations avec la société néerlandaise Value8 pour le rachat du club, on peut de plus en plus se demander si l’arrivée de Roland Duchâtelet à la tête du Standard a été une bonne chose. A moins qu’il ne remette son mode de fonctionnement en question. Or cela ne semble pas être le cas !

2 Le coach. Ron Jans, on l’aime bien. Avec sa bonne bouille, il attire la sympathie. Qui plus est, l’homme est intelligent et féru d’histoire. Ce que Duchâtelet apprécie. Mais ce n’est pas ce qu’on demande à un coach. On exige de ce dernier de tirer la quintessence de son groupe. Et force est de constater que le Néerlandais n’y arrive pas. Dès le début, il a entamé une campagne de séduction avec les supporters en ouvrant notamment les portes de l’un ou l’autre entraînement et en n’hésitant pas à dialoguer avec eux avant ces séances. C’était bien vu. Et cela explique sans doute pourquoi, après un tel bilan et alors que des D’Onofrio ou Riga auraient été hués, Jans conserve encore un peu de crédit aux yeux des fans. Mais ce crédit qui commence sérieusement à s’étioler. Cela dit, dimanche, sa manière d’aller dialoguer avec les fans avait un côté pathétique, surtout quand on lisait sur son visage toute son impuissance sur un banc qu’il n’a que très rarement quitté à Courtrai. Une attitude bien éloignée de coachs comme Preud’homme et Bölöni qui haranguaient leurs troupes. Alors, stop ou encore pour Ron Jans ?

En 2002, Waseige a été remercié après un bilan de un sur quinze. En 2006, Boskamp a été viré après un 2 sur 12. Mais c’était chaque fois lors des premières journées de championnat. Aujourd’hui, le bilan est de 0 sur 12. Catastrophique. Pour autant, Duchâtelet va aller au bout de sa logique ? A Saint-Trond déjà, il avait défendu Brepoels en ne le virant pas après neuf défaites consécutives. Dans sa volonté de faire aboutir la Beneliga, le président des Rouches s’est sans doute dit qu’un coach néerlandais, sans palmarès, serait une bonne chose. Mais une fois de plus, en ne connaissant rien de l’histoire d’un club wallon où les entraîneurs néerlandais n’ont que rarement réussi… Et pendant ce temps, des valeurs sûres comme Frankie Vercauteren sont sans emploi…

3 Le noyau. Le mercato hivernal avait été un échec. Gershon était venu comme doublure, Gakpé et Bjarnason n’ont rien apporté même si, dans sa logique d’entrepreneur, Duchâtelet considère que Bjarnason a financièrement rapporté plus que Witsel par rapport à son temps de jeu. Euh, et sportivement ? Soit.

On pensait que la direction technique allait rectifier le tir cet été. Mais le bilan de ce début de saison n’augure de rien de bon. Kawashima est certes titulaire mais n’a pas encore gagné le moindre point. On ne jugera pas Tavares qui vient à peine de disputer son premier match. En revanche, le Standard a déjà voulu refiler Ogunjimi au Celtic, Jans ne croit pas en Biton et Ajdarevic comme Bulot sont transparents sur la pelouse ! Bref, il n’y a rien de bien neuf par rapport à l’équipe qui a terminé la saison précédente.

4 La manière. En neuf matchs de championnat, le Standard, douzième, a remporté trois rencontres : face à Malines, huitième, mais aussi Charleroi, quatorzième, et Waasland-Beveren, quinzième. C’est tout dire. Qui plus est, le club principautaire a joué au Lierse 70 minutes en supériorité numérique et 50 à Courtrai en ramenant un seul petit point sur six lors de ces deux déplacements ! Le Standard, qui vient d’encaisser deux buts lors de chacun de ses six derniers matchs, manque d’imagination, de surprise, de technique et certains choix tactiques suscitent bien des interrogations. Sans parler d’un fond de jeu qu’on cherche désespérément.

Alors, le Standard est en crise, c’est une évidence. Comment y mettre fin ? Les optimistes diront en commençant par vaincre Anderlecht sans Ezekiel, Batshuayi (qui aurait imaginé que ces deux jeunes attaquants deviendraient aussi rapidement indispensables ?) et Pocognoli. Fameux défi pour une équipe qui, à dix contre onze, a été incapable de se créer des occasions dignes de ce nom face à une équipe courtraisienne, certes courageuse et repliée devant son but, mais aussi dénuée de génie.


source lesoir.be---archives
Revenir en haut Aller en bas
 
le standard retombe 10ans en arrière !!!!
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le Standard retombe dans ses travers
» le Standard aux portes du Top-6 s'il bat OHL
» Les chansons du Standard
» Le Standard en Ligue 1?
» Nong tue le Standard

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Standard-Liège.be :: Football. :: Standard de Liège-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser