Discuté en dehors du club mais soutenu par son vestiaire, Ron Jans n'aborde pas son premier clasico dans des circonstances idéales. Après quatre défaites d'affilée, la victoire est presque obligatoire pour les Liégeois.
Arrivé cet été, Ron Jans a rapidement compris ce que représentait un match entre le Standard et Anderlecht. "Avant même le début de la saison j'avais compris l'importance de ce match. En juillet déjà, les joueurs disaient : on va gagner en octobre contre Anderlecht. C'est le match de l'année. Et dans notre situation, cette rencontre est encore plus importante. C'est le match le plus important depuis que je suis au Standard", insiste-t-il.
Le bilan actuel (12es avec 10 points) des Liégeois n'est pas brillant. Et les quatre revers de rangs ont laissé des traces notamment auprès des supporters. Jans en est conscient mais il sait aussi qu'il ne peut pas modifier le passé. "Nous ne pouvons pas changer ces quatre défaites mais nous pouvons encore influer sur le résultat de dimanche. Nous devons tout faire et nous ferons tout pour gagner. Nous pouvons compter sur le soutien de nos supporters pour créer un enfer à Sclessin".
Le technicien néerlandais espère que ses joueurs pourront exploiter les espaces notamment laissés par les latéraux anderlechtois. Et Jans de pointer un autre avantage du jeu offensif prôné par le Sporting. "Généralement, nous avons toujours plus le ballon que nos adversaires. Ce dimanche ce sera sans doute plus équilibré et ce sera peut-être plus facile pour nous. Nous ne devrons pas dominer la possession du ballon mais nous devrons gagner les duels", annonce l'ex-coach de Heerenveen.
"Nous avons montré que nous étions capables de bien jouer par période mais pas pendant un match complet", conclut-il en espérant que cela soit la cas dimanche.
Source : rtbf.be