Le Clasico Standard - Anderlecht de ce dimanche sera le premier que Pierre François loupera sur ces 10 dernières années. Sudpresse a donc rencontré en exclusivité l’ancien directeur-général du Standard de Liège afin de faire le point sur sa vie d’aujourd’hui mais aussi, évidemment, sur la situation des Rouches.
«Mon quotidien?», questionne Pierre François. «Une occupation professionnelle au ralenti et une occupation physique intense...»
Car depuis son départ précipité du poste de directeur-général du Standard, il y a quatre mois tout juste, Pierre François, 56 ans, n’a pas retrouvé de boulot. «Ce n’est pas évident, dans un milieu aussi fermé que celui du football, de retrouver une place dans le football. Mais j’explore toutes les pistes», explique cet avocat de formation, qui occupe ses journées grâce à son vélo, ses chaussures de sport et ses lectures. «L’Equipe et Libé», ajoute-il. «Avec le temps libre qu’il me reste, j’entretiens des contacts tout azimut.»
Si, comme il l’indique, «la page Standard est tournée», Pierre François est tout de même retourné une fois à Sclessin. C’était il n’y a pas si longtemps, lors du match perdu par les Rouches face aux Gantois, sur l’invitation d’un client des loges. Et un truc l’a frappé. Pas un détail, non... Un gros «truc». «Les supporters du Standard me semblent aujourd’hui plus découragés que revendicatifs et déçus. Face à La Gantoise, j’ai constaté qu’il n’y avait plus de grinta dans les tribunes. Cela me fait peur, parce que ce qui fait la force de ce club, c’est son douzième homme. Je me souviens qu’il y un an, nos supporters prétendaient qu’ils se faisaient ch... Rien de tout cela aujourd’hui! Où est donc passée l’âme du Standard?»
Ses relations avec Roland Duchâtelet, cette récente rumeur l’envoyant du côté du Sporting de Charleroi, son avis sur l’actuelle politique des transferts ou sur l’école des jeunes du club, c’est à lire en exclusivité dans les pages sportives des journaux du Groupe Sudpresse, ce samedi 6 octobre.
Source : Sudpresse.be