Ron Jans ne ressent pas vraiment la pression avant son premier Clasico
Cet après-midi, Ron Jans va donc vivre son tout premier Clasico dans un contexte assez délicat après les quatre défaites consécutives. Le coach néerlandais le sait, son Standard n’a plus le droit à l’erreur. “C’est le match de l’année pour nous. Ce sera mon premier Standard-Anderlecht. C’est un peu spécial” , a-t-il lancé.
En tribune, Ron Jans pourra compter sur un soutien particulier. “Mes deux fils seront présents pour le match. Voici une motivation supplémentaire et une raison en plus de l’emporter dimanche.”
La semaine dernière, après la déroute de Courtrai, Jean-François de Sart et Roland Duchâtelet ont exprimé leur soutien envers leur entraîneur. Pas question donc de le débarquer avant le Clasico . Avant non, mais après peut-être en cas de défaite.
Cependant, pour Ron Jans, ce Standard-Anderlecht n’est pas le match le plus important de sa carrière. “Pas du tout. Lors de ma première saison à Groningen (NdlR : 2002-2003), c’était très délicat pour moi car nous n’avions pris qu’un point sur les huit premières rencontres. Nous avons lutté pour ne pas terminer à la 16e place (NdlR : synonyme de playoffs pour la descente aux Pays-Bas). Lors du dernier match, nous recevions le PSV. Ce dernier avait besoin d’un point pour être sacré champion. De notre côté, un match nul nous suffisait pour terminer à la 15e place. Le match s’est soldé par un 0-0 et il reste bien le match le plus important de ma carrière.”
Enfin, lorsqu’on lui demande si le match de ce dimanche sera crucial pour son avenir, Jans rétorque : “Ce match est très important pour moi oui. Tout simplement parce que mes fils seront présents.”