Le Standard n’a plus le droit à l’erreur, Anderlecht veut oublier la gifle de Malaga
Ce dimanche, les amateurs de foot vont être aux anges puisque le mot Clasico se déclinera aussi bien en français qu’en italien ou en espagnol avec les duels entre l’OM et le PSG, l’AC Milan et l’Inter et enfin l’affrontement entre Barcelone et le Real Madrid. Soyons clairs, le Standard-Anderlecht de cet après-midi fait pâle figure à côté de ces affiches monstrueuses. Cependant, la pression risque d’être bien plus présente à Sclessin qu’elle ne le sera au Vélodrome ou encore au Camp Nou.
En effet, si en championnat tout va bien pour les Mauves qui sont bien accrochés à la deuxième marche du podium à seulement deux unités du Club de Bruges, les Bruxellois restent sur un sérieux camouflet sur la scène européenne avec la correction reçue mercredi par Malaga (0-3). C’est donc avec l’envie d’oublier la déroute espagnole que les hommes de Van den Brom se déplacent ce dimanche à Sclessin.
Côté rouche, avec quatre défaites consécutives et une douzième place au général, il n’en fallait pas moins pour que le club principautaire soit plongé dans le chaos le plus total. Ce n’est certainement pas en toute sérénité que les Liégeois aborderont ce Clasico à 14 h 30 mais bien la peur au ventre. Les hommes de Jans ont deux solutions. Soit ils relèvent la tête et prouvent à leurs supporters qu’ils n’ont pas perdu leur âme. Soit ils s’inclinent à nouveau et égalent le triste record de la saison 1999-2000 au cours de laquelle le Standard s’était incliné cinq fois de suite (face au Germinal Beerschot, Bruges, Lommel, Lokeren et Saint-Trond).
Si les supporters rouches sont restés relativement calmes jusqu’à présent, nul ne doute qu’une défaite cet après-midi face à l’éternel rival mettrait, plus que jamais, le feu aux poudres. De leurs côtés, les joueurs vont tenter de se mettre leur public en poche. “Dimanche, on doit tout faire pour les mettre de notre côté car avec leur soutien, on peut faire de grandes choses”, précisait Yoni Buyens.
Cependant, l’ambiance à Sclessin risque d’être quelque peu feutré. Si jamais cela tourne mal, l’enfer alors traditionnellement promis aux Mauves, se retournerait sur les Rouches.
Si cela tourne mal cet après-midi, Sclessin risque bien de devenir un enfer pour les Standardmen et pour Ron Jans.