Mené 0-1 par Anderlecht, le Standard s'est révolté pour finalement remporter avec la hargne le clasico. Toutes les Standardmen ont tenu à insister, à l'issue du choc, sur la mentalité et l'envie affichées pour s'imposer face à un Sporting qui a connu à Sclessin sa première défaite de la saison en Jupiler Pro League.
"Le début du match était mauvais. On aurait jamais du prendre le but de Jovanovic. On a commis trop d'erreurs. Les supporters ont régi comme ils devaient. Ils nous ont remis sur le bon chemin" a confié Laurent Ciman, l'arrière central du Standard.
Et d'ajouter : "C'est la combativité qu'on doit afficher dans toutes les rencontres. Face à Anderlecht, on retrouvé un vrai groupe. C'est en affichant une mentalité de guerrier qu'on va s'en sortir. Cela fait du bien au moral".
Pas un match, une guerre...
"Ce n'était pas un match, c'était une guerre" a ajouté Peter Balette, l'adjoint de Ron Jans. On a gagné avec un engagement incroyable. C'était une véritable bataille. J'ai toujours vu de l'engagement et de l'envie à l'entraînement et dans les vestiaires"
"Il fallait rebondir. On s'est donné à fond. On l'a fait pour nous et le public, a expliqué Frédéric Bulot auteur des deux buts du Standard. Tout au long de la semaine, nous nous sommes bien entraînés et nous étions donc confiants. Nous devons désormais continuer comme cela. Nous devons apprendre à être plus constants. Je suis fatigué et je pense que nous nous sommes tous surpassés".
Ron Jans a, de son côté, sans doute sauvé sa peau. "C'est mieux que la semaine passée. C'était un match spécial avec beaucoup d'émotions. Les joueurs ont joué avec un grand coeur. Lutter était le mot d'ordre pour s'imposer".
Les Liégeois devront désormais confirmer dans deux semaines à Mons. Ils seront privés de Jelle Van Damme et Réginal Goreux suspendus pour ce périlleux déplacement.