Un public en colère
Pocognoli ne sera pas là pour aider ses potes
Dans quelle ambiance se disputera le match de ce soir contre le CS Bruges? C’est la question que tout le monde se pose. Car les supporters de Sclessin sont sur les nerfs.
D'abord, bien entendu, en raison des résultats catastrophiques du Standard depuis la reprise. Cette 12e place après onze journées leur fait craindre le pire pour la saison. Une deuxième de transition voire pire, c'est totalement inacceptable pour ces passionnés qui, depuis toujours, respirent Standard, transpirent Standard, vivent Standard.
Ensuite, parce qu’ils ne sont pas dupes. Ils savent que la responsabilité de cette situation plus qu'inquiétante incombe aussi en grande partie à la direction. Et non pas uniquement à Ron Jans, débarqué en début de semaine... Duchâtelet et De Sart sont pris pour cibles et risquent d’en entendre parler en cas de nouvelle contre-performance...
Enfin, il y a ce huis clos décidé par l’Union belge en raison des incidents. Même si le club liégeois est allé en appel de cette décision, ce huis clos est vécu comme une injustice par nombre de supporters liégeois, que l’on ne peut assurément pas classer dans la catégorie des fauteurs de troubles.
Sur quoi tout cela va-t-il déboucher tout à l'heure ? Espérons-le, sur rien qui puisse mettre en danger la sécurité des personnes. Par contre, depuis le début de la semaine, les principaux groupes de supporters se réunissent et envisagent des actions pour manifester une fois encore leur colère. Grève des encouragements, dos au terrain, banderoles, chants anti-direction? Pour l’instant, on sait juste que de nombreux supporters débarqueront au stade habillés en noir.
Le climat sera plus que chaud, dans le Chaudron chauffé à blanc. Sur la pelouse, les joueurs n'auront d'autre alternative que de se démener comme jamais pour remporter ce que beaucoup qualifient déjà de match à 6 points. Car oui, il s'agit d'une rencontre de bas de classement.
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