[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Seul Anderlecht a fait mieux que lui, qui a gagné cinq points de plus que le Club Bruges
LIEGE “Figurer dans le Top 6 ne constitue pas une performance pour un club comme le Standard…”
Un motivateur hors pair peut user d’un langage réaliste pour éviter que ses subordonnés trop vite enclins, peut-être, à la gamberge s’écartent de l’objectif fixé.
Mircea Rednic est un de ces entraîneurs qui n’enjolivent jamais ni la réalité du terrain, ni la vérité des chiffres.
Il pourrait pourtant se pousser légèrement du col.
Avant de regagner la Roumanie pour quelques jours de détente studieuse, il a rentré à son président un bulletin trois étoiles .
Tous les indicateurs le concernant ont viré au vert. Il serait trop facile – et injuste – d’accabler Ron Jans, qui ne mérite absolument pas un excès d’opprobre. Mais la comparaison entre les résultats des deux techniciens appelés cette saison à relancer le club liégeois plaide très largement en faveur du Roumain.
À un match près – onze pour le Néerlandais, dix pour le Roumain –, ils ont orchestré le même nombre de prestations de leur équipe. Ron Jans a glané 13 points sur 33, Mircea Rednic 22 sur 30. Soit 39,39 % des points pour l’un, 73,3 % pour le second.
La différence apparaît tout aussi spectaculaire quand on se réfère au classement général.
Quand Ron Jans a dû le quitter, le Standard avait régressé à la dixième place. Il est redevenu cinquième aujourd’hui.
Après 11 matches, le club liégeois comptait 16 points. Il en totalise 38 aujourd’hui. Si l’on isole les points conquis par les 16 clubs de l’élite dans la tranche comprise entre la 12e et la 22e journée, le Standard partage la deuxième place avec 22 points, à égalité avec Zulte Waregem et Lokeren mais à 8 unités de l’inabordable Anderlecht. Il a aussi repris 5 points au Club Bruges.
Si l’on examine les compositions d’équipes, on n’observe que quelques différences entre les deux coaches. La plus importante est le recours, par Mircea Rednic, à Kanu, indisponible au début de la saison. On note également qu’Ezekiel, Batshuayi et, dans une moindre mesure, Goreux et Mpoku ont joué bien davantage sous Rednic que sous Jans. Pour Pocognoli, on remarque un phénomène inverse.
Le retour de Kanu – et la confiance accordée par le Roumain à la même ligne arrière – ont pesé d’un poids énorme dans la comparaison du goal average : le Standard a encaissé 21 goals avec Ron Jans, six seulement avec Mircea Rednic. Les buts marqués sont quasi identiques : 21 et 22.
Cette fois, donc, le Standard ne s’est pas trompé en choisissant l’entraîneur qui doit le ramener dans le Top 3 .
source:dhnet